samedi 30 mars 2013

Joyeuses Pâques !


Vendredi 29 mars :

Comme je vous le disais hier, le Vendredi Saint est férié en Allemagne, contrairement à la France. Du coup, j'ai fait quand même des trucs assez foufous de ma journée comme faire la tonne de vaisselle qui m'attendait dans l'évier, nettoyer la cuisine et la salle de bain. Je suis même allée jusqu'à laver la cabine de douche ! Ensuite, j'ai terminé le Numéro d'Art que j'ai reçu de la part de mon père à Noël. Je le vernis demain et j'en prendrai une photo pour vous montrer comment il est drôlement beau :) Après, par flemme de continuer mon rapport de séjour Erasmus destiné à la région Rhône-Alpes, je me suis vernie les ongles et j'ai regardé le replay du prime de DSDS qu'on est allé voir la semaine dernière avec Camille et Océanne. Pfiou, ça m'a rendu toute chose. De plus et étant donné qu'on était très bien placé, on nous voit souvent, de dos. Ici une capture d'écran. Nous sommes les trois seules debout de notre rangée, pile au milieu, en bleu foncé, rose et blanc (cliquez sur la photo pour mieux voir). 


Sinon, moi, revoir ce prime, ça m'a toute chamboulée. Dire que demain ça fera déjà une semaine... Le temps passe décidément trop vite ! Mon programme pour demain : me mettre à mon rapport, vernir mon tableau et aller faire un tour en ville.

Samedi 30 mars :

Avant d'aller à la messe de Pâques avec les scouts, je me suis rendue compte d'un truc absolument foufou. Si j'étais crevée, ce n'est pas parce que j'avais sauvé le monde ou fait des choses stupéfiantes de mes journée, non. Si j'étais fatiguée, c'est précisément parce que je n'avais rien fait. C'était comme si j'avais été tellement inactive que mon cerveau était plongé en pleine léthargie quoi. Si le matin j'ai quand même trouvé le moyen d'aller faire quelques courses, l'après-midi j'ai verni mon tableau de Venise et écrit un paragraphe de mon rapport. Ce qui m'a pris en cumulé à peu près une heure au total. Le reste du temps : que dalle, nada. Je me désespère presque. C'est à dire que je souffre d'un drôle de syndrome. Jeudi soir, quand j'ai su que j'étais en congé pour cinq jours, j'étais toute euphorique de savoir que j'allais pouvoir en profiter un peu pour avancer dans mes devoirs à la bourre tout en me la coulant douce. Oui mais voilà, un peu plus de 48 heures de mon week-end ont passé et plus ça va, plus je suis improductive, plus le tic tac de l'horloge me rappelle que c'est bientôt fini tout ça.

Sinon, je n'avais aucune envie d'aller à la messe de Pâques mais j'ai quand même fait acte de présence. J'étais tellement léthargique que mon corps était bien là bas mais mon esprit était sous ma couette. Quand la célébration a commencé, je me suis soudain souvenue pourquoi il y a quelques années j'avais juré que "plus jamais on ne me reprendre à aller à une messe de Pâques". Deux heures et demi de messe. J'ai cru ne jamais tenir le coup. Déjà, on est resté debout pendant plus de vingt minutes quand le prêtre a récité une prière, après il y a eu des lectures, de la Genèse, de Moïse et de la Mer Rouge etc. Entre chaque texte, il fallait se lever, le prêtre récitait une prière et il y a avait un chant. Après il y a eu la lecture de l'Evangile et l'homélie du prêtre. Après on a récité la prière du baptême et le prêtre nous a bénis avec de l'eau en passant dans les rangs. (J'ai un doute quand à l'ordre chronologique des étapes de l'évangile et du baptême, mais passons) Ensuite, on est éventuellement arrive au moment de la bénédiction du pain et du vin. Encore une prière, encore un chant. Puis communion. Prière, chant et enfin envoi. Nom d'un petit bonhomme, j'ai cru que je finirais par m'endormir sur l'épaule de ma voisine.

Notre feu de Pâques, allumé avant la messe

Après la messe, il y avait encore une veille de feu mais je n'y suis pas allée. Grosso modo, le but c'est de veiller le feu de Pâques jusqu'au petit matin sans s'endormir en chantant, mangeant, discutant. Comment vous dire que je n'étais pas en état ?

Dimanche 31 mars :

Pour une fois qu'on a changé d'heure, je ne me suis pas réveillée à une heure trop zinzin. Pour une fois, ça ne m'a pas foutue complètement en l'air cette histoire de changer d'heure. Ma journée donc. Ma totalement folichonne, bien qu'elle ait commencé par un sacrifice de poule en chocolat dès le petit déjeuner. J'ai aussi réussi à écrire les paragraphes que je voulais dans mon rapport de bourse. Il ne me reste plus que la partie Bilan & suggestions à rédiger, je le ferai au mois de mai ou juin. Sinon, je me suis faite un vrai bon chocolat chaud à l'ancienne de la mort qui tue. Genre le vrai de vrai, sans sucre, juste le cacao amer et le lait. Tellement épais que la cuillère tient presque toute seule dedans. Une hallucination. C'était vachement bon, un chouilla trop amer peut-être. Demain j'en refais un en mettant moins de cacao et plus de lait.

Ma poule


 Mon chocolat chaud


Là, j'ai voulu tuer mon samedi soir à faire quelque chose d'à peu près utile et j'ai regardé le film Le Prénom, sorti en France il y a un petit moment déjà et que je n'avais jamais vu. Il est énorme. J'ai rarement autant ri. Le genre de film qui donne bien la patate. A regarder un soir de coup de calcaire, du coup. 

Lundi 01 avril :

Je vous ferai grâce des blagues un peu vasouilleuses du premier avril. Je commence à trouver le temps un peu long. Être en congés c'est bien mais je m'ennuiiiiiiiiiiie. Le temps n'est pas assez agréable pour que je sorte ou même que j'aille courir et puis comme la saison des pollens vient de commencer, même si je vais courir je risque d'en crever sur le trottoir même avec toute la Ventoline du monde, tellement je suis allergique aux pollens qui traînent en ce moment.

De fait, voici des photos qui ne servent à rien, dans le désordre :

Mon étagère, récupérée gratos aux encombrants

Du chocolat Bob l'éponge !

Un coup que je suis allée faire du ski avec mon père pendant les vacances, il faisait tellement froid que les flocons de neige ne fondaient pas. Je les ai pris en photo sur ma cagoule.

Un Mont d'or, spécialité de ma région, dégusté après une bonne journée de ski dans un resto quand j'étais chez mes parents. J'ai faim.

 Un macaron au chocolat coeur coulant, crème anglaise, chantilly maison et sa framboise, glace fruits rouges, idem, dessert qui tue sa race mangé dans un resto de ma ville d'origine

Mon Numéro d'Art, enfin terminé. Call me Picasso.

Mardi 02 avril :

Dernier jour de mon congé de Pâques. Je ne vous cache pas que je commence à trouver le temps vraiment long, d'autant que je suis toute seule à la maison, ma coloc étant partie dans sa famille pour le week-end. Du coup, alors que j'ai été gagnée par l'ennui j'ai commencé à faire des trucs complètement foufous, genre m'organiser un voyage de quelques jours à Berlin début août. Ouais je suis comme ça moi, complètement Pirate de l'attitude. Alors voilà, du coup, j'ai réservé l'auberge de jeunesse et défini mon planning et moi et mon sac à dos serons dans la capitale allemande du 6 au 10 août. Parce que bon, je veux être prof d'allemand et je ne suis encore jamais allée à Berlin... Allô quoi ? (Pardon, j'ai pas pu résister)

Par contre, autant j'ai été super efficace et motivée pour m'organiser mon road-trip, autant pour répondre à des annonces immobilières pour l'année prochaine y'a déjà plus personne. Je suis la Flemme. Sinon, je suis en train de me prendre un gros mal de dents. Grosso modo, c'est assez périodique. Je me suis faite arracher des dents quand j'étais ado et depuis que de la place a été faite, les dents définitives bougent pour se remettre en place toute seule. Gé-nial. 

Demain promis, je trouve la motivation et je vous fais la vidéo bilan de mes six et sept mois en Erasmus !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire